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L’opérateur mobile “Violet” lance une campagne de soutien à l’éducation du français en Côte d’Ivoire.

De nouveaux outils arrivent en Côte d’Ivoire grâce au réseau pour l’éducation numérique pour tous en Afrique, associé avec l’ambassade de France, avec l’application de tableau numérique. Open Sankoré, nouvel outil interactif construit sur une base de partage de ressources de cours, devrait largement améliorer les conditions d’éducation en Côte d’Ivoire.

 

Le nouvel opérateur de téléphone mobile ivoirien “Violet”, se lance dans une campagne d’aide à l’éducation en proposant des cours particuliers de français gratuits, aux élèves d’un village isolé de la banlieue de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. Un projet en collaboration avec le département de Langues et Sciences Humaines de l’Institut National Polytechnique d’Abidjan (INPA) ainsi que le Lycée Français de Yamoussoukro.

 

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Le premier décembre dernier, l’opérateur mobile “Violet” à officiellement lancé sa campagne de soutien au développement de la bonne pratique du français à l’école, en Côte d’Ivoire.

 

 

 

 

Ce projet d’envergure encouragé par le concurrent de “Côte d’Ivoire Telecom” consiste à soutenir l’apprentissage du français dans les villages isolés du pays. Le village de Kpoussoussou en banlieue de Yamoussoukro* a été choisi comme village pilote de cette opération.

 

 

Ce projet en partenariat avec le département des Langues et Sciences Humaines de l’Institut National Polytechnique d’Abidjan ainsi qu’avec le lycée Français “Antoine de Saint-Exupery” de Yamoussoukro prévoit des cours particuliers de conversation en français, par téléphone, aux élèves de l’école primaire publique de Kpoussoussou.

 

 

Dans le cadre de leurs études de Sciences Humaines, les étudiants se sont investis dans ce projet au service du développement de l’éducation dans leur pays et ont fait appel aux lycéens pour leur expertise de pratique dans la langue française.

 

 

Ils se sont portés volontaires pour donner de leur temps libre afin de communiquer avec les élèves de l’école primaire du petit village de Kpoussoussou, un village reculé de 400 habitants dont 45% ont moins de 12 ans.

 

 

Concrètement, “Violet” délivre des forfaits téléphoniques gratuits aux lycéens partenaires du projet et met à disposition  des téléphones aux familles des élèves de l’école primaire qui n’en posséderaient pas.

 

 

En effet, les étudiants de l’INPA ont mis au point un programme d’aide individualisée basé sur la conversation téléphonique. Ce programme d’étude est, en pratique assez simple.

 

 

Depuis plus d’un mois, les lycéens bénévoles se sont engagés à être disponibles trois fois par semaine, à tour de rôle, de 8H30 à 9H, de 12H30 à 13H et de 16H30 à 17H. Les créneaux horaire sont réservés à des séances de conversation téléphonique de trente minutes où un lycéen est chargé de téléphoner à un écolier et de converser avec lui en reprenant ses erreurs, comme il a appris à le faire lors de la semaine de formation pratique, encadrée par des formateurs spécialisés en FLE (Français Langue Étrangère) de l’INPA. Les familles des enfants se sont également engagées à ce que leurs enfants soient disponibles dans les mêmes créneaux horaires.  A Yamoussoukro, les lycéens volontaires sont encadrés par trois professeurs parfaitement francophones. Ils se retrouvent ainsi par petit groupes dans une salle dédiée aux appels.

 

 

D’un point de vue pédagogique, le lycéen parle au téléphone en français littéraire, par intermittence pour ne pas “saturer” l’apprenant, toujours le même pour créer un lien affectif. Le concept est basé sur la réalité du terrain. Il l’initie par la même occasion et de façon spontanée à la vie estudiantine lui donnant des idées pour son avenir. Le concept est donc très naturel et se base sur la relation humaine importante en pédagogie. D’autre part, les protagonistes n’ont plus besoin de parcourir des kilomètres : c’est une évolution très appréciée dans cette partie du monde.

 

 

Ces “cours” ludiques visent  à accroître le niveau de français en Côte d'ivoire. Ils permettent aux écoliers d’apprendre de façon bien différente que sur les bancs de l’école. L’expérience est également intéressante pour les lycéens qui peuvent partager leurs culture française et s’enrichir de la culture ivoirienne des plus jeunes.

 

 

L’évolution du niveau des élèves du village test sera remontée par les encadrants au département de Langues et Sciences Humaine de l’Institut National Polytechnique d’Abidjan. Cette opération encore expérimentale, si elle s’avère être une réussite, pourrait alors être étendue à l’ensemble de la Côte d’Ivoire.

 

 

En effet, le français est la langue officiel de Côte d’Ivoire mais la majorité des ivoiriens parlent différentes langues vernaculaire. Le français a été peu à peu déformé pour produire différents langages populaires dont le plus connu est le Français Populaire Ivoirien(FPI). Cette langue véhiculaire devenue le français commun parlé en Côte d’Ivoire est utilisée jusque dans les discours officiels. une des autres variantes, qui est très utilisée par les jeunes est le Nouchi, un argot qui vient de la rue mais de plus en plus présent dans les écoles.

 

 

Ces variantes de la langue française caractérisées par de nombreuse déformations phonético-phonologiques et morpho-syntaxiques sont devenues inexploitables voire incompréhensibles pour les francophones du reste du monde.


Le projet est porteurs des valeurs de l’Afrique : solidarité, importance des échanges intergenérationels, il innove dans le fait de individuel